Visiteur, mon ami, tu t'es perdu en ces lieux en quête de la musique qui te glacera le sang pour cette nuit d'Halloween, si judicieusement suivie de la Toussaint ? Tu aimes les expériences qui mettent les nerfs à rude épreuve et te font marcher sur le fil du rasoir ? Tu es prêt à embrasser l'obscurité ?
Je décline toute responsabilité quant à une utilisation malsaine de ce qui va être dévoilé à vos oreilles. Sérieux. Si ça provoque un malaise, inutile de se faire violence et de se rendre malade, parce qu'il faut avoir l'esprit bien accroché...
Commençons par les classiques : nous sommes en 1978, et John Carpenter signe un des meilleurs slashers du XXe siècle avec le célèbre Halloween, qui met en scène Donald Pleasence et Jamie Lee Curtis sur une bande-son emblématique.
Passons sur les épisodes qui ont suivi et intéressons-nous à Halloween 2007, la version Rob Zombie de ce classique qui met en avant le croque-mitaine masqué de son enfance jusqu'aux événements qui sont remakés. Un classique moderne dont le thème a droit à une petite mise à jour par Tyler Bates.
Retour en 1979 avec Amityville, de Stuart Rosenberg. Le film est inspiré du livre à scandales de Jay Anson, et... bon, Margot Kidder et James Brolin sont bien sympas, mais le résultat craint un peu quand même. Heureusement, on peut compter sur un thème signé Lalo Schifrin qui s'impose comme une pièce maîtresse.
1968 est une année dont on se souvient bien pour son mois de mai, mais aussi pour le classique Rosemary's Baby de Roman Polanski, où l'angoisse s'invite à travers le quotidien d'une jeune femme enceinte, loin de la surenchère d'effets auxquels nous habitue de trop nombreuses productions. Et que dire de la berceuse de Rosemary, composée par Krzysztof Komeda ?
Signalons la reprise en 2001 par le supergroupe américain Fantomas, qui ne démérite pas.
Quoi ? Tu en as marre des musiques de films ? Tu veux des trucs qui rendent cinglé ? Alors mate cette petite dernière, ça te fera un bon avant-goût. C'est un extrait de Calvaire, film belge de Fabrice Du Welz, de quoi se dégoûter de la campagne à tout jamais.
Le rock fait bouger le corps, mais Fields Of The Nephilim fait convulser les cadavres et retire la joie de vivre. La preuve avec ce morceau de 1986 qui met les points sur les I.
Né du désir des membres du groupe grec SepticFlesh de faire une musique plus orchestrale, Chaostar sort en 2000 un premier album contant l'histoire d'une planète condamnée.
On retrouve aussi l'expérimental Fantomas, qui a eu l'audace début 2004 de sortir un album très ambiant, planant, et très sombre nommé Delirium Cordia. La grande particularité de ce disque, c'est qu'il ne contient qu'une seule et unique piste de 74 minutes. Je n'en mettrai que deux extraits, sinon ce sera trop dur.
Et on clôture ce billet macabre par un morceau de Das Ich, groupe industriel allemand dont l'album Morgue s'ouvre sur ce Mann Und Frau Gehn Durch Die Krebsbaracke qui donne le ton, sachant que ça veut dire en gros "monsieur et madame visitent le pavillon des cancéreux". Tout un programme de réjouissances...
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