samedi 18 juillet 2015

Ici je suis là, et (pas) ailleurs

Plus d'un mois a passé depuis mon dernier billet. Lequel était d'ailleurs succinct et informait juste de ma présence à Niort le 6 juin, ce qui était déjà pas mal. Il faut donc remonter au 26 avril pour avoir quelque chose de plus conséquent, et qui m'a coûté quelque désagrément.

En effet, je parlais dans ce billet judicieusement intitulé "Jamais mort, on avait dit" du fait que les rumeurs de la mort d'Arcadia Graphic Studio et de la mienne étaient un peu erronées, et que je trouvais frustrant de consacrer autant d'énergie à devoir légitimer notre droit d'exister. Il s'avère que le monsieur à qui le message était en partie destiné l'a pris comme un communiqué très très officiel d'Arcadia Graphic Studio, un truc que je ne fais pourtant que sur le site officiel (ici, vous êtes sur mon blog perso, où ce que j'écris n'engage que moi). Il a donc décidé de ne pas mettre en lien sur son site celui d'Arcadia, et m'a au passage égratigné publiquement (au même titre que deux autres personnalités du milieu) dans un billet très "règlements de comptes". Moi, comme un gentleman, j'ai écrit un mail entier pour plaider ma cause, mais les réseaux sociaux se sont indignés, et sous le coup de la critique, c'est tout le blog Indécomics qui a été supprimé. J'attends encore la voix qui me désignera comme responsable de cette fermeture (après tout, certaine voix m'a désigné tueur du collectif Indécomics, qu'il repose en paix même si j'y suis pour rien), mais soyons clairs, j'ai été très courtois dans ma correspondance, ce n'est pas moi qui ai grondé d'une gronde par ailleurs justifiée. Se faire limite insulter publiquement, c'est quelque chose de fort peu appréciable. Il me reste en bouche un sale goût de gâchis. Il y aurait pourtant eu tant à faire avec ce nouvel observateur et cette nouvelle dynamique, mais il va falloir remettre sur pied un nouveau projet, désormais.

Ceci conclura ma pensée sur ce triste incident. Jeter le bébé avec l'eau du bain alors que le feu ne venait pas des détracteurs, c'est un beau gâchis.

Heureusement, il existe aussi dans ce bas monde des choses encore belles. Tenez, prenez le Festival A 2 Bulles de Niort, par exemple. J'ai été ravi de pouvoir faire tant de dédicaces sur un salon en territoire inconnu - hors-département et surtout suffisamment loin de Poitiers pour qu'on n'ait jamais entendu parler là-bas de Forgotten Generation. C'était cool, plusieurs nouveaux lecteurs m'ont allégé de mon stock de Forgotten Generation v1 1 de 2012 (vous savez, celui qui est sur Lulu.com en impression à la demande), et j'ai fait Ewen Merrick sous toutes les coutures. Bon, seul problème, c'est qu'au final, je me suis retrouvé seul derrière mon stand toute la sainte journée. Pas facile pour faire des pauses... Et là, on me dira que les pauses, c'est pour les faibles. Le temps de commander un croque-monsieur et de discuter un peu à la buvette, je suis resté cloué sur mon siège à dessiner. D'ailleurs, je n'ai pas scanné ce que j'ai fait là-bas, à l'exception de mon Ewen Merrick dessiné sur le carton du croque-monsieur. Que ne ferait-on pour économiser le papier...
Le bilan de cette édition est donc positif. Juste trouver pour l'année prochaine le moyen de mieux transporter toute la production arcadienne, parce que la caisse en plastique, c'est définitivement pas pratique au-delà d'une poignée de mètres. Et je remercie Fabien pour avoir joué le rôle de porteur le matin et le soir.

Des contacts sont pris pour de prochains salons, mais en attendant, je dois sortir des zines régulièrement, et à ce propos...






Eh oui, le tant attendu Forgotten Generation 2 est paru ! 10 nouvelles pages de Dark Fates sont à signaler dedans, ce qui semble peu, mais en contrepartie, j'ai encore fait la maquette, lettré 40 pages, scénarisé une autre histoire et même traduit le tout premier épisode de Black Terror !

Oui, vous avez bien lu ! Le héros créé par Richard E. Hughes et David Gabrielsen, ressuscité par Bill Black et Alex Ross, voit enfin ses origines en français ! Si jusqu'ici, Univers Comics nous avait gratifié de deux épisodes traduits par Jean Depelley (je marche dans ses traces, c'est une sorte de fierté personnelle), il reste encore quelques dizaines d'histoires à publier, et je peux d'ores et déjà vous dire que je m'y colle actuellement pour des parutions Arcadia.

Quant à la question "Mais que vient foutre Black Terror dans Forgotten Generation ?", je répondrai que depuis le début, je n'ai jamais caché mon intention de piocher dans ce répertoire pour enrichir le sommaire et l'univers de mes publications. Parce que le personnage lui-même est une prochaine recrue du Madwhite Universe, on va lui faire des histoires inédites. Et ce sera bien différent des histoires de chez Dynamite. Et non, ce n'est pas une critique envers sa prise en main par Jim Krueger.

Mais attendez ! Si je vous dis qu'en plus, dans ce numéro 2, il y a l'étonnant Forgotten Union, un crossover réunissant les principaux univers d'Arcadia ! Oui, Ben Wawe a trouvé le moyen de raccorder tout ça, et je fais la page consacrée à l'univers de Dark Fates. Une œuvre réalisée de manière collégiale, et qui n'est qu'une raison de plus d'investir votre argent dans Forgotten Generation ! A lui seul, le sommaire contient 6 bonnes raisons de dépenser ! Et c'est pas cher ! Et c'est par un collectif de jeunes auteurs qui en veulent grave ! Sans chercher beaucoup, ça fait 8 bonnes raisons, vous voyez ?

Je pense que mon prochain billet sera l'occasion de revenir sur cet épisode précis de Dark Fates. En attendant, les news officielles vous attendent sur le site officiel.

Bonne nuit, mes petits, et que les cauchemars se tiennent à l'écart.

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