lundi 13 juin 2011

La tête pleine de ces grands riens qui prennent de la place

Décidément, c'est cyclique. Il faut toujours que je m'encombre l'esprit avec des trucs stupides. Enfin, stupides... question de point de vue. Ce serait stupide si ce n'était pas gênant. Or, c'est foutrement gênant. Et toute gêne quelle qu'elle soit reste une gêne.

Qu'en est-il de mes projets ? Toujours les mêmes. Pareil pour les peurs. Mais quelles sont-elles ? Et toutes ces petites contrariétés qui prennent tant de place ?

Oh, rien que l'impression d'avoir loupé des choses importantes. Et je ne parle pas de ma vie sentimentale, ni de ma vie sociale. Je parle de ma vie professionnelle, qui se confond avec ma vie d'artiste amateur depuis plusieurs mois. J'ai beau faire des demandes d'emplois normaux, je n'essuie que des refus ou des non-réponses. Bienvenue dans le monde de la crise... Pour compenser, j'essaie de bosser autant que possible mon dessin, mais j'ai l'impression d'être au bout de la possibilité, là. Du coup, je me demande si j'ai pas loupé le coche à un moment donné. Je veux dire, quand je regarde la liste d'invités dans certains salons, je me dis que je pourrais être l'un d'eux. Mais ayant toujours eu le cul entre deux chaises, entre faire ce qui me plaisait vraiment et faire le plus réalisable. Résultat, je me retrouve comme des millions d'autres jeunes diplômés : pas de travail dans ma branche, je dois trouver autre chose.

L'autre chose, c'est l'artistique... chose que j'ai dû reléguer au second, voire troisième, quatrième plan pour me concentrer sur mes études. Parce que c'est pas un métier de suivre ses rêves... et sans les bons conseils, ce n'est rien du tout, d'ailleurs. Mais le savoir académique ne me va pas, puisque je ne vois pas comment me complaire dans l'académique. Du coup, je fais de mon mieux pour faire quelque chose qui me plaît : inventer des histoires en les mettant en images, en essayant d'apprendre le plus possible pour ne pas stagner.

Est-ce que tout est histoire d'orientation ? Disons que ça joue beaucoup. Ce qui joue aussi est l'absence de catalyseur ou de canalisateur à un moment-clé. Maintenant, j'ai quelques années à rattraper à cause de ça, justement. Je serais peut-être même pro, à l'heure qu'il est, allez savoir. Mais les choses ne sont pas ainsi. Et la vie est ainsi faite qu'on se dit qu'on a fait des conneries qu'on ne peut pas changer... Oh, certes, il y a des conneries que j'ai faites dans d'autres domaines, et je ne peux pas les effacer. C'est comme ça.

Sauf que là, je n'ai pas fait de connerie. Je pense que c'était indépendant de moi, au mauvais endroit, au mauvais moment. Peut-être... Pas sûr que j'aie la réponse un jour.

En tout cas, si ce billet peut m'apaiser un peu et me faire repartir sur de bonnes bases créatives, c'est qu'il aura rempli sa mission. Dans le cas contraire, eh bien ça m'aura juste libéré un peu d'écrire, ce qui n'est pas si mal et prouve que j'ai encore la verve littéraire.

Mais comme je suis sympa, je vous livre un dessin fait récemment, en lien avec l'actualité cinématographique :

1 commentaire:

  1. Hey Fg, si ça peut te consoler t'as pas atteint tes limites en dessin, tu t'améliores à chaque billet que tu postes.

    Et pour ta vie professionnelle je doute que ça ait un grand effet vu mon manque d'expérience mais j'espère et je pense que tu trouveras un travail stable.

    Sinon je surkiffe ton Xorn !

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