mardi 18 janvier 2011

Le mal que font les hommes vit après eux

C'est la panique à bord du Studio Arcadia. Enfin, surtout à mon niveau. J'ai fait tout mon possible pour assurer, maintenant je dois attendre que tombent enfin les dernières barricades m'empêchant d'aller imprimer ma centaine d'exemplaires de Forgotten Generation... et de ce côté, quelque chose est venu se rappeler à moi...

Vous est-il déjà arrivé d'être bloqué dans tout ce que vous faites alors qu'il n'y a objectivement aucune raison pour ça ? Vous est-il arrivé de trouver le moindre effort insurmontable ?

Avant de créer ce blog, c'était mon lot quotidien. Puis ça s'est amélioré, avant de repartir de plus belle (en bien pire, même) et de se stabiliser plus ou moins... et là, ce qui arrive est que j'ai l'impression de sombrer à nouveau. Oh, ce n'est pas aussi fort que ça a été, heureusement. Mais quand même, ça me fait suffisamment mal pour me plomber la vie.

Le moindre élément fâcheux redevient une contrariété, prendre des décisions redevient difficile, affronter la foule est de nouveau une épreuve. Pourtant, je tiens à guider la barque jusqu'au bout, ce qui n'est pas non plus une chose facile, objectivement et subjectivement parlant. Il est vrai que si j'avais lancé Dark Fates seul dans mon coin, j'aurais déjà pu sortir plusieurs numéros, mais j'ai voulu jouer la carte du collectif. Le revers de la médaille, c'est que ça crée une dépendance aux autres... et que ça signifie que, malheureusement, le premier numéro de Forgotten Generation (avec World Justice, Sentinel, Raphael, L'avènement et Dark Fates) ne sera peut-être pas disponible pour Angoulême, alors qu'on y travaille depuis plusieurs mois.

Déjà un an qu'on aurait pu sortir ce premier numéro, mais au-delà de la difficulté objective s'ajoute la dimension subjective : chacun a des choses à gérer de son côté (études, travail, etc.) et la distance n'arrange rien. Je comprends bien que ces reports à répétition finissent par ennuyer et que j'ai eu du mal à gérer pendant trop longtemps, mais une solution alternative pour mon cas aurait été... de prendre une année sabbatique ! Me couper de tous ces tracas, me concentrer sur des choses plus tranquilles et m'isoler loin du monde afin de revenir complètement rétabli. Par respect pour tous, je ne l'ai pas fait (même si j'ai mis de côté pas mal d'autres choses pour éviter de me disperser). Je n'ai pas voulu laisser tomber mon projet, que je ne veux pas voir enseveli avec mes cendres tandis que le mal que j'ai fait continuera d'être présent... C'est une métaphore, je précise.

Je continue donc à créer, même quand c'est difficile, et je continue à mettre mon énergie dans la réalisation de mon projet. Alors oui, peut-être que mon fanzine aura encore du retard, mais il sortira.

2 commentaires:

  1. Juste pour préciser: les statuts partent demain a la première heure. Je suis encore désolé pour le retard, mec. J'ai pas assuré et je m'en excuse.
    Bon ça ne s'adresse peut être pas a moi, mais j'en profite pour m'excuser en publique.

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  2. C'est une bonne nouvelle. Ne t'excuse pas, va, on a tous nos restrictions, donc pas la peine de t'en vouloir, d'autant que ce n'est qu'une petite partie du problème. Pour le fanzine (sphère publique), rien n'est insoluble, mais pour la sphère privée, j'ai plus de mal...

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