lundi 29 mars 2010

Au-delà de l'horizon...

... de l'endroit où jadis nous vivions, dans un monde magnétique et miraculeux ; nos pensées s'égaraient continuellement et sans retenue.

C'était ma traduction maison de la chanson High Hopes de Pink Floyd. J'aime bien cet exercice, et c'est la première fois que je le fais sur une chanson rock.

La musique, quelle qu'elle soit, a toujours nourri ma créativité. Diversifier ses sources d'influence est le meilleur moyen de faire quelque chose d'original. Mais surtout, la chanson choisie pour le dessin présenté ici a un aspect onirique et surtout une thématique émotionnelle qui la rapproche de l'univers de Dark Fates.

Je n'ai jamais caché que le héros, Ewen Merrick, tenait beaucoup de moi à une époque... une époque que je pensais révolue. Mais en réalité, ma propre vie a rattrapé la fiction : Ewen Merrick a hérité d'un grand pouvoir dont il ne connaît pas l'étendue et qu'il échangerait volontiers contre une vie stable, il est dans un endroit où il a du mal à se reconnaître, il a des responsabilités nouvelles mais ne sait pas où sont ses limites. Il est dans une perspective où il doit trouver sa place. En cela, il n'est pas si différent du moi actuel, et il ne fait aucun doute que pas mal de gens peuvent se reconnaître en Ewen Merrick. Ce n'est pas un personnage figé ; il est en construction permanente. Rien n'est gravé dans le marbre, pas même Dark Fates alors que toute l'histoire est structurée.

Quant à High Hopes, c'est une chanson que l'on peut interpréter comme le fait de regarder vers le passé et de la facilité à s'y complaire, le fait de vieillir, regarder vers un monde où tout semblait bien meilleur. C'est une nostalgie palpable d'un temps qui nous rattrape inexorablement, avec ses joies, ses peines, ses découvertes, ses pertes, etc.

L'aventure initiatique d'Ewen Merrick étant basée sur des pertes, le parallèle est d'autant plus fort. Le dessin ne garde que la dimension onirique, mais la thématique me semblait intéressante à explorer.


Ewen Merrick et Dark Fates sont des propriétés de Florian R. Guillon.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire