dimanche 28 février 2010

Forgotten Generation

Si je dis Forgotten Generation à quelqu'un et qu'il pense à cet homme, ça me fera chaud au cœur car c'est bien de là que j'ai pris le titre. Objectivement, ça veut dire aussi que j'ai affaire à une personne de bon goût. Rob Halford, quoiqu'on en dise, reste un putain de chanteur, même si ses aigus ne sont plus ce qu'ils étaient à la grande époque.

Donc oui, Forgotten Generation est bien un hommage à Rob Halford, mais pas seulement...



Forgotten Generation est un nom qui sied parfaitement à ce que j'ai pu constater toutes ces années : on parle de la génération qui a grandi avec les mangas et les dessins animés japonais qui maintenant s'attaque à la  bonne vieille BD franco-belge, allant jusqu'à squatter les meilleures ventes, représentant par conséquent un bon paquet de fric potentiel pour tout éditeur qui se respecte. Je me garderai bien de juger, étant donné que je n'ai rien contre les mangas. Cependant, il s'avère que désormais, le style mangaïsé trouvera bien plus sa place chez un éditeur qu'un style moins codifié, et ça permet de vendre à un public qui ne serait pas touché d'habitude, pour le meilleur et pour le pire. Mais que reste-t-il à la génération influencée par les comics publiés par Lug/Semic, Panini, Arédit/Artima, Sagédition, et par les dessins animés produits par Bruce Timm ? Rien. "Trop américain". Et c'est ainsi que se perdent des idées parfois brillantes, faute d'un refuge. C'est la génération oubliée.

Voici le but de Forgotten Generation, fanzine aux influences comics : donner un lieu de publication à des personnes qui ne pourraient pas en trouver autrement. Soyons clairs : les fanzines comics ne sont pas légion. Ainsi, sous mon impulsion (ne croyez pas que je sois égocentrique), des dessinateurs talentueux ont développé leurs propres projets : Sophie Rumo, inspirée par le dessin animé Justice League (et ramenant un vieux concept créé avec sa sœur), a créé World Justice, un hommage certes appuyé au groupe sus-cité mais qui s'en démarque par bien des aspects ; Edwin Boyer, plus inspiré par les comics, a retravaillé les personnages de son univers Ultimate All-Star Amalgam (fusions de personnages Marvel et DC) afin de les faire siens et de donner naissance à sa création, tout en imaginant les aventures d'un John Constantine blaxploitation travaillant en France ; et enfin vint Pierre Champion, tellement inspiré qu'il a vite réalisé 3 épisodes de Blue Ghost, un super-héros français moderne, tout en donnant le coup de pied nécessaire à l'avancement du projet.

On peut dire que le but est déjà pratiquement atteint, le numéro 0 étant en téléchargement et les participations commençant à abonder.

Bref, voici un aperçu rapide du fanzine. La prochaine fois, je parlerai de ma propre BD, Dark Fates.

http://forgottengeneration.host56.com/

1 commentaire:

  1. "tout en donnant le coup de pied nécessaire à l'avancement du projet"

    Je suis reconnu dans mon rôle de botteur de cul, ça fait plaisir.

    Tiens à ce propos, c'en est où le numéro 1?

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