mercredi 11 avril 2012

Magie, FG et compagnie

Le présent billet vous est présenté par Ginny Weasley, sœur de Ron Weasley, le copain d'Harry Potter. Je vous offre quelques lignes pour placer vos blagues sur les roux :






 Voilà. Maintenant, je précise que comme souvent, l'image n'a rien à voir avec ce qui suit, sinon ce ne serait pas drôle.

 Retour sur la semaine d'ermite, passée à monter le numéro 2 de Forgotten Generation. Comme c'est un travail de longue haleine et solitaire, il faut bien se motiver, et quoi de mieux que de le faire en musique ? Voici donc un résumé non exhaustif de la bande sonore de cette aventure :

Quoi ? Encore un live de Maiden ? Avec en plus que des titres déjà entendus des milliards de fois ? J'admets, c'était un achat compulsif dû au faible prix de ce double CD. Pour info, j'ai aussi le DVD. Mais pourquoi donc acheter un live dont les morceaux sont loin d'être des raretés inédites ?

Eh bien, en tant que fan, je répondrai que ce groupe est aujourd'hui meilleur que pendant la dernière décennie du XXè siècle, et qu'écouter les classiques du groupe joués à trois guitares a quelque chose d'entraînant. Évidemment, ils ont choisi LA tournée de classiques basée sur Live After Death pour enregistrer ce live, plutôt que d'autres. Tant pis, on s'en accommode vite une fois Aces High envoyé dans les enceintes. Bruce Dickinson ne peut plus vraiment chanter dans les aigus, mais assure quand même. Musicalement, le groupe est au top, et les différents publics sont en folie. Le set n'est pas franchement risqué : les indéboulonnables The Trooper, Fear Of The Dark, Number Of The Beast et Hallowed Be Thy Name côtoient les un peu moins systématiques Aces High, 2 Minutes To Midnight, Revelations, The Clairvoyant, Can I Play With Madness, Run To The Hills et Heaven Can Wait. Cependant, quelques morceaux moins courants surnagent : Wasted Years, Powerslave (plus joués depuis le Ed Hunter Tour '99), mais surtout Rime Of The Ancient Mariner et Moonchild, encore jamais joués par la formation ultime !

Pas beaucoup d'originalité, mais l'interprétation est vraiment très bonne, et tant pis pour les voix aiguës, on s'en passe finalement bien. De plus, on a droit à quelques participations vocales d'Adrian Smith.

Bref, un très bon live qui fait presque office de best of des années 80 (même si Fear Of The Dark est de la décennie suivante, mais bon, on va pas chipoter...). Plus intéressant qu'une compilation des mêmes titres en studio, ça peut être un bon point d'entrée pour découvrir le groupe. Up The Irons !

 


Le dernier album en date de Black Sabbath ! Quoi ? Je devrais m'acheter des yeux ? Oui, le groupe s'appelle Heaven & Hell pour des raisons évidentes de marketing, mais le quatuor Dio/Iommi/Butler/Appice fait bien du Black Sabbath et reprennent les choses là où ils les ont laissées en 1992 avec l'album mésestimé Dehumanizer.

Pas grand-chose à redire sur ce Devil You Know, si ce n'est qu'on a un groupe au top musicalement et vocalement avec une production qui sonne très bien. Maintenant, oui, on peut arguer que l'album ne renferme pas d'énormes classiques comme les précédents de la formation et que les compositions ne sont pas aussi époustouflantes que ça, hormis 2-3 chansons. Mais peut-être que certaines vont gagner leurs galons de classiques avec le temps, même si, Dio étant mort, cet album ne sera jamais plus défendu sur scène aux côtés des monuments que sont Heaven And Hell et Mob Rules (sans oublier Dehumanizer qui a pu gagner sur le tard ses lettres de noblesse).

Profitons cependant de ce dernier témoignage, qui n'est pas parfait, mais reste un bon disque de heavy metal à l'ancienne. Et souvenons-nous de la voix extraordinaire de Ronnie James Dio.

 




Du punk inimitable, tout simplement. Jello Biafra a une voix reconnaissable entre mille, et ça joue vite et fort. Pas de fioritures, ça va droit à l'essentiel. Les brûlots contestataires teintés d'humour s'enchaînent à toute vitesse, les classiques défilent sans qu'on les ait vus passer (l'album est court). Une bonne débauche d'énergie pour ce premier LP qu'on prendra soin de se remettre dans les esgourdes, tant ce groupe a toujours une influence aujourd'hui, et des textes toujours d'actualité.

Alors, que ceux qui croient écouter du punk parce qu'ils connaissent Avril Lavign, Blink-182 et The Offspring, faites attention : ça risque de vous faire mal d'ouvrir les yeux !

 



J'en entends déjà dire que c'est pas un vrai groupe de métal, que c'est des poseurs, des f*ottes... Oui, le néo-métal a vu naître un paquet de merdes, mais la vague est retombée, et les vrais groupes ont survécu. Et Slipknot en fait partie et a su évoluer, laissant, avec ce troisième album, les racines néo qui de toute façon ne faisait plus recette pour ajouter plus de mélodie et d'influences dans leur musique.

Les sous-accordages n'ont plus la cote, mais les soli de guitare et les instruments atypiques et acoustiques, si. On en retrouve pas mal sur cet album varié, transition d'un passé brutal entre Machine Head et Sepultura vers une musique plus douce mais pas encore complètement commerciale. On a encore de la brutalité, entre deux morceaux plus calmes. Une évolution intéressante, même si la suite a prouvé que le groupe a fini par se perdre... Mais pas grave : les albums Slipknot et Vol 3 sont toujours bons à prendre, en espérant que le groupe se ressaisira et retrouvera son énergie, sa hargne et sa créativité.

 
 


2002 a été une triste année, entre le 21 avril et la dissolution de Megadeth. Ses derniers témoignages discographiques n'avaient pas été des plus concluants, mais quand même, ça fait un choc. Dave Mustaine avait des problèmes de bras, mais a vite annoncé qu'il s'attelait à un album solo. En 2004, cet album solo a fini par sortir sous le nom de Megadeth, avec pléthore d'invités et un groupe nouvellement constitué pour partir sur les routes.

Le guitariste-chanteur fait ce qu'il fait de mieux : du Megadeth, et du bon. Ressourcé et prêt à en découdre, il nous livre 12 titres sans concessions, nourris de ses expériences et de sa vision du monde, et laisse entendre ses influences. Pas de temps morts, il donne tout et retrouve sa verve des débuts. Bien que cet album ne soit pas unanimement considéré comme un véritable album de Megadeth, il est pourtant bel et bien celui qui s'est imposé comme le retour en grâce de cette légende du thrash. Une bonne tuerie.

 
 


Et là, certains peuvent se demander pourquoi il n'y a que du rock et si mon esprit est ouvert. Si j'écoutais NRJ, la question d'une soi-disant "ouverture d'esprit" ne se poserait pas, puisque ce serait considréré comme un "j'écoute de tout" (qui est en fait "j'écoute rien en particulier, je gobe"). J'aurais pu passer la semaine à écouter Joan Baez, Willie Nelson, Tomahawk, Johnny Cash, Les musiciens de surface, Pop Up, etc., mais j'écoute de tout ce que j'ai envie de découvrir quand j'en ai envie, parce que j'en ai envie. Na.

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