Le festival d'Angoulême, c'est toujours le cirque, et c'est de plus en plus onéreux au fil des ans. Fort heureusement, mes fidèles compagnons et moi-même avons pu profiter d'un tarif plus avantageux (grâce à une copine que nous remercions de tout cœur), ce qui tombait fort bien. Mais l'organisation de cette année était un poil pourrie, puisque les bulles étaient blindées et des gens refoulés aux entrées, ce qui m'a fait rater les dédicaces pour Stuart Immonen et Humberto Ramos.







Arrêt déjeuner dans la galerie du Champ de Mars, où la sécurité nous éjecta car nous étions assis par terre. Nous fûmes donc contraints de manger dehors, où beaucoup de gens nous dévisageaient. Soit ils nous avaient reconnus (on était en photo dans le journal de l'an dernier), soit ils m'ont pris pour un acteur célèbre. J'ai dû préciser à chaque fois que non, je n'étais pas Ron Jeremy (et jusqu'à preuve du contraire, je ne le suis toujours pas, sinon j'aurais un travail régulier et rémunérateur).
Retour aux indés, où j'achetai à -70% l'intégrale du Street Fighter de Udon et le Hardcover Premiere Astonishing X-Men Xenogenesis, puis me fis dédicacer mon Bertrand Keuftérian 2. Guillaume Mathias y mit beaucoup d'attention, car il était filmé. Suite à ça, je ne me rappelle plus trop... Il y a eu du va-et-vient entre le para-BD et les indés avec beaucoup de queue, mais je ne me souviens plus exactement. Pas de dépenses au para-BD puisque pas de comics en promo, et pas de Simone Bianchi non plus. En fait, on aurait limite pu ne pas y aller (même si le camarade Fabien s'y est acheté un superbe ours en peluche aux griffes ensanglantées). J'hésitai devant une figurine de Michael Myers, puis nous repartîmes aux indés.


Enfin arrivé à la bulle principale (Dargaud, Soleil, etc.), je cherchai les camarades, avant d'aller voir au stand Ankama si Brian Azzarello y était. A cette heure-là, j'avais loupé toutes les files, donc c'était foutu, du coup pas de First Wave pour moi. Nous sommes donc allés nous poser dans le coin des éditeurs des îles, où je fis un dessin pour Audrey (avec le Clown de Spawn et un Babar zombie dans un décor de cirque, j'espère qu'elle le scannera) pendant qu'un scénariste réunionnais avec sa tablette nous cause. Je lui ai parlé un peu du fanzine, lui ai tendu un exemplaire, il a émis deux-trois avis sans sembler comprendre trop ma démarche éditoriale et continuai de parler. J'étais un peu crevé, donc j'avais du mal à soutenir son débit, qui a fini par me saouler. On a ensuite pris le large pour aller faire le dernier tour dans la bulle Comics.
Je terminai ma visite (écourtée le matin), puis je me lançai à l'assaut des auteurs pour avoir des signatures. Stuart Immonen s'exécuta assez vite, tandis qu'Humberto Ramos, entouré de plusieurs personnes, était à fond dans sa dédicace. Je demandai poliment au destinataire si je pouvais importuner l'auteur 30 secondes, puis je me fis signer mon Out There 1 (en fait de signature, ça ressemble plus à un gros pâté). Le temps de discuter avec un compatriote, de finir la visite de l'expo Avengers, puis nous repartîmes à la voiture.
Comme je l'ai déjà dit plus haut, l'organisation a été un poil foireuse cette année : il a fallu attendre je ne sais combien de temps devant les bulles, sous la grêle, ce que je n'avais pas vu depuis 12 ans. Pour compenser, les auteurs ont été vraiment cool. Mais je ne sais pas pourquoi, je me sens de moins en moins à l'aise dans cet environnement : trop de choses à voir, à faire, au détriment de l'aspect purement amical de la sortie. Et puis de plus en plus de tirages au sort, de files, de monde... Définitivement, je ne suis pas à l'aise quand je suis entouré par la foule, et il faudra remédier à ça pour la prochaine fois, afin d'espacer les dédicaces et les rencontres avec les auteurs... ce qui est paradoxal puisque les bulles sont suffisamment éloignées les unes des autres, alors qu'au Comic Con tout est regroupé dans un même endroit. Mais bizarrement, j'ai eu plus l'impression de mieux profiter à Paris qu'à Angoulême. Il faudra méditer ça et penser éventuellement à prendre deux jours... ou que les bulles soient moins étroites.
En bonus track, les dédicaces réalisées aux Rencontres du 9è type 2011 à Poitiers :


J'y suis allée qu'une fois, laisse-moi me rappeler, c'était il y a 10-11 ans, avec la classe Arts Plastiques. J'étais dégoûtée parce que je voyais des beaux dessins partout et je me trouvais bien nulle en comparaison. :/
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